dimanche, octobre 01, 2006

Critique impromptue....

Voici le disque de soirées « moelleuses » et confidentielles, celles qui sont remplies de velours rouge, de rires discrets et voluptueusement alcoolisés.

C’est le disque des soirées d’été passées à discuter appuyé sur le balcon de la terrasse d’une villa de bord de mer, un verre à main.

Luxe, calme et volupté teinté d’une légère amertume, un trait d’humour noir pour réaliser que tout ceci n’est qu’une parenthèse et que demain, oui demain…

Chacun des morceaux semble fait pour inviter à une plongée dans une sorte d’ivresse dorée, thème idéal d’une soirée où l’on veut faire comprendre à l’autre qu’il pourrait si seulement il voulait.

On peut presque voir la pièce, la chaîne discrète mais haut de gamme qui fait défiler les sons, la table dressée pour deux personnes dans la pénombre complice des bougies dorées. La nappe damassée blanche, le cristal et la porcelaine. Le canapé de cuir fauve. Les décibels se font discrètes, caressent, aguichent.


Si le décor change ce n’est que pour mieux enchaîner sur une autre scène, peut être celle d’un jardin secret discrètement éclairé.

Au milieu de tout cela l’amour toujours, la désillusion et la tristesse, une certaine langueur, au loin d’illusoires caravanes passent tel des jours sans fin.

Une voix murmure, une autre soupire, il y a beaucoup de femmes dans tout cela, un peu d’électricité aussi. Le classique y croise le cerveau enfumé des rockeurs noirs.

Lorsque le dernier morceau arrive c’est comme à la fin d’un bon film quand le générique se finit et que la lumière se rallume, on échange un regard complice avec sa voisine, on s’étire et on se dit que ces quelques heures qui viennent de s’écouler nous on permit de partir loin de tout et on se promet que oui on recommencera.

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